RESPONSABLES : Florence Noguera, PU (6ème section, sciences de gestion) , UPVM3; Jean Michel Plane, PU (6éme section, sciences de gestion), UPVM3 et Odile Uzan, PU (6ème section, sciences de gestion), UPVM3
Pour approfondir les contours d’une gestion des ressources humaines (GRH) mieux en prise avec les réalités actuelles et dans la perspective d'une organisation élargie par de multiples parties prenantes, cet axe de recherche problématise des thèmes RH émergents.
Il s’agit d’étudier les conditions et les facteurs de développement du potentiel humain et de l'analyse des relations d'emploi.
Progressivement, cet axe s’est enrichi de problématiques sociétales comme la RSE ou encore de l’analyse d’une plus grande prise en compte dans les processus de gestion des questions d’éthique ou de spiritualité.
De façon plus globale, l’axe s’interroge sur les tendances émergentes du management des hommes et du travail (la prise en compte des émotions par exemple), approfondit différentes thématiques relatives à la théorie des organisations, au leadership et à la gestion des comportements organisationnels ainsi qu'à la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE).
Depuis quelques mois, plusieurs chercheurs s’intéressent aussi aux liens souvent implicites entre spiritualité et management.
Un colloque est organisé les 27, 28 et 29 juin 2019 (Spiritualité, développement, transformation) sur les impacts potentiels de la spiritualité sur le développement des personnes et leur efficacité professionnelle.
Depuis quelques années, plusieurs thèses de doctorat consacrées à la responsabilité sociale de l’entreprise ont été soutenues.
Plusieurs publications dans des revues à CL en sont d’ailleurs directement issues.
Un ouvrage de recherche collectif sur « Spiritualité et Management » est en préparation.
Ces orientations amènent le groupe de recherche à s'interroger sur les tendances émergentes du management des ressources humaines.
Le modèle dominant de la GRH est cohérent avec l’évolution de l’emploi : les nouvelles formes contractuelles d’emploi limitent l’emprise des entreprises sur les individus dans l’espace et dans le temps, tout en accroissant la dépendance à leur égard ;
de ce fait, l’affaiblissement du lien à l’organisation qui caractérise les nouvelles formes d’emploi et de travail semble aller de pair avec un accroissement de son intensité, une exigence accrue de l’engagement des individus.
Dans cette conception, le travail comme rapport social n’est qu’un espace dépendant d’une autre rationalité où se gèrent seulement ses effets. Réexaminer ce modèle sous l'angle de la transformation sociale permet d'envisager son dépassement.
Il s'agit d'une problématique que les chercheurs déploient également au plan international :
en participant à
- des programmes de recherche européens (Egalité Professionnelle, S. Belghiti-Mahut)
- des actions de coopération bilatérales (mise en place d'un Master Développement Social et son appui recherche à l'UMI de Meknés, A Briole, A. Benslimane),
- aux activités de la « Plateforme nationale RSE » dont O. Uzan assure la VP
en organisant un partenariat avec différents centres de recherche en Gestion d'universités africaines francophones (JM Plane, A. Benslimane), avec la Chine (Y. Bisiou, F. Noguera)